Huuum. J'avais toujours adoré dormir. Ouais parce que c'est cool dormir, tu pense plus à rien, enfin tu contrôles pas quoi. Puis c'est cool de rêver aussi, tu vois des moutons bleus et des tulipes fluorescentes, en passant par la tante Gertrude qui a encore pommé son dentier, non sérieux, j'adore. Puis y a autre chose que j'ai toujours adoré, c'est l'orage. Ça fait du bruit, ça file des frissons, puis c'est beau. Depuis tout petit ça me fascinait, c'était à la fois effrayant et inaccessible, je me posais plein de questions dessus. Alors oui, je faisais partie de ces personnes qui ne dorment pas pendant un orage, ou très peu, mais c'était plus pour l'écouter, me laisser bercer par lui. Bordelou j'adorais ces orages ! Et j'avais la chance d'en avoir un cette nuit-là. Je m'étais couché, content comme un gosse le soir de Noël, puis j'avais fermé les yeux et oublié le reste. Depuis mon plus jeune âge je m'imaginais des aventures les nuits d'orage, et j'étais pas prêt d'y renoncer ! C'est alors que j'entendis au loin la porte de Neela s'ouvrir, puis se fermer. Elle entra d'abord dans la chambre de son frère et en sortit bien vite. J'avais totalement zappé qu'elle détestait les orages ! Je pouffais un coup à cette pensée puis me mettais dans une position sur le côté pour lui faire croire que je dormais, puisque j'étais certain qu'elle viendrait dans ma chambre par la suite. Et ça n'a pas loupé. Je la sentis se faufiler discrètement jusqu'au lit et passer sous la couette. Je ne dis rien et fis le mort en me retenant d'exploser de rire tout en l'imaginant agir. Puis, lorsqu'elle se crut tirée d'affaire, je me retournais vers elle, un large sourire au visage, avec ma tête de psychopathe. A son expression je vis qu'elle n'avait pas prévu ça. J'étais content de moi. « Alors comme ça on n'aime pas les petits n'orages ? » Et je la chatouillais un coup en me moquant d'elle. « Et du coup on vient voir tonton Naël pour chasser les vilains n'éclairs ? » Je faisais cette tête à claque qui m'allait si bien et lui tirais la langue d'un air taquin. Plus que les orages, j'adorais l'embêter !

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c'est bon les crêpes. j'ai envie de crêpes. on fait des crêpes ?

N'empêche, c'est cool les orages, d'un certain côté. Mais c'est vrai, quand quelqu'un a peur de l'orage, comme Neela, ça lui fait une bonne raison pour aller squatter le lit de l'autre affreux pas affreux du tout qui lui sert de colocataire. Alors oui, elle voyait au moins un point positif dans ces fichus orages.  

Sauf que, pour bien faire, Naël est un grand enfant qui adore l'embêter, et encore plus quand elle est morte de peur apparemment. Il venait tout juste de se retourner vers elle, avec son espèce de pédophile pervers pas net dans sa tête à forte propension au meurtre. Assez proche de sa tête de tous les jours en somme, mais assez flippant tout de même. Neela-Isaé ne put s'empêcher de sursauter en le voyant, le pensant endormi, et il sembla tout bonnement heureux de son petit effet. « Alors comme ça on n'aime pas les petits n'orages ? » Elle sentit ses mains se poser sur son ventre pour la chatouiller, et elle se contorsionna immédiatement pour tenter de lui échapper. « Et du coup on vient voir tonton Naël pour chasser les vilains n'éclairs ? » Naël tira la langue à son ami, arborant ce petit air espiègle qu'elle adorait tant. Elle adopta sa tête d'enfant battu, faisant mine de bouder. « Mais oui, mais l'orage il est méchant, et puis mon Naël c'est le plus beau et le plus fort des superhéros. » Lui répondit-elle de son ton d'enfant innocent. Elle, une cireuse de pompes ? A peine voyons. Elle le regarda un instant avant de lui offrir son sourire le plus niais (à la limite de la débilité, avouons-le). Et, sans prévenir, elle se releva, prenant appui sur son coude, pour aller déposer un baiser bien baveux sur sa joue, histoire de l'embêter un peu, à son tour. « Mais toi aussi t'es méchant, tu te moques de moi. Je vais retourner dans mon lit et je vais pleurer. » Neela reprit sa petite moue boudeuse tout en regardant Ethanaël. Oui, elle est pire qu'un gosse de huit ans, et alors ?

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Neela, c'est ma chouchoute, je l'adore, c'est comme ça. Genre je l'ai connue après son teubé de frère, ça date de quand on avait dix piges tu vois. Mais on a tout de suite accroché. Parfois j'le vois plus comme ma propre sœur, parfois... le niveau encore au-dessus si tu vois ce que je veux dire. Je sais pas, les limites de notre relation sont floues, mais peu m'importe, je l'adore, juste assez pour me délecter de l'embêter à longueur de temps ! Qui aime bien châtie bien comme on dit ! (et oui je garde les expression de mamie josette je sais). « Mais oui, mais l'orage il est méchant, et puis mon Naël c'est le plus beau et le plus fort des superhéros. » Je sais pas pourquoi, cette remarque m'a semblé bien obséquieuse, genre elle se foutrait pas un peu de moi là, par hasard ? Mais osef, je joue le jeu, parce qu'après tout, elle a raison : je suis parfait ! C'est bien connu. « C'est vrai, c'est vrai... » Oui, j'ai toujours été modeste comme tu le remarqueras bien assez vite. Puis elle me fis un baiser bien baveux et tout dégoutant sur ma joue que je m'empressais d'essuyer. « Mmmh... Charmant. » Et je lui tirais la langue avec amusement. « Mais toi aussi t'es méchant, tu te moques de moi. Je vais retourner dans mon lit et je vais pleurer. » Je lui fis ma tête de chien battu à laquelle (presque) personne ne peut résister, même moi des fois en m'regardant dans le miroir j'ai du mal... « Maieuh... Faut pas dire ça, tu sais bien que je suis un gentil bisounours ! » Nouveau regard de pervers inquiétant, allez savoir pourquoi j'aimais tant tirer cette tronche de cauchemar... Ma cousine m'avait toujours dis que je devrais auditionner pour un film d'horreur, j'ai jamais compris pourquoi. Sinon, pour en revenir à ma Danette que je regardait, pour une fois, normalement, je la pris dans mes bras, histoire de la "protéger du grand méchant orage". Et puis non, j'en profitais pas du tout par la même occasion quelle idée ! « Voilà ! Comme ça t'es ma nouvelle peluche. Puis les éclairs ils pourront plus t'atteindre maintenant. » Je lui fis un sourire et déposais un léger baiser sur son front. De toute façon, personne ne fera de mal à MA Neela, j'leur laisserait pas le droit.

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c'est bon les crêpes. j'ai envie de crêpes. on fait des crêpes ?

La première fois qu'Elyas avait prononcé le nom de Naël, ce garçon aux bouclettes qui partageait son cours de sport, Neela avait fait sa petite moue boudeuse de fillette renfrognée. Son jumeau avait parlé de son nouvel ami avec tant d'enthousiasme que la blondinette avait d'abord été jalouse. Pas d'Elyas, qui s'était fait un nouveau copain, mais d'Ethanaël, car elle avait peur qu'il lui vole son frère. Cela pouvait paraitre étrange, mais elle avait toujours été comme ça envers son frère, à trouver que chaque fille qui l'approchait n'était pas assez bien pour lui, qu'elle avait trop l'air pimbêche, ou pas assez intéressée. Et elle était également comme ça avec Naël, mais il s'agissait là d'une autre histoire. Et puis, un beau jour, le petit blond avait invité son ami à la maison, pour l'après-midi, et depuis, Neela-Isaé l'avait adopté. Il faisait quasiment partie de la famille, même si les termes exacts de leur relation échappaient bien souvent à la jeune femme, qui avait de plus en plus de mal à le voir simplement comme son meilleur ami. Mais encore une fois, c'est une tout autre histoire qu'elle n'a même pas envie de tenter de comprendre. Oui, leur relation évoluait chaque jour un peu plus, tendant entre cette affection fraternel et ce petit quelque chose de plus fort. Mais bizarrement, elle appréciait cette ambiguïté, pour la simple et bonne raison qu'elle leur appartenait, à eux et à eux seuls. Certes, ce n'était peut-être pas la relation la plus saine qui soit, mais à vrai dire, la Fitzgerald s'en contrefichait pas mal.

« C'est vrai, c'est vrai ... » Neela haussa un sourcil blasé. Elle savait bien que la modestie ne faisait pas totalement partie de ses gênes, et certes, elle se foutait légèrement de lui, mais quand même. « Sinon, tes chevilles vont bien, superman ? »
Elle dut se mordre la langue pour ne pas exploser de rire en voyant sa tête de dégouté, quand elle lui bava littéralement dessus. Oui, elle était une grosse dégueulasse, la grande classe, mais c'est ce qui faisait son charme. Du moins, dans son esprit, parce qu'en définitive, ça devait être un tout autre combat. « Mmmh... Charmant. » L'adjectif parfait pour qualifier Neela en somme. Même quand elle se transforme en limace qui vous bave sans modération sur la tronche. Naël tira la langue en souriant à son amie, et elle pouffa de rire devant son air gamin. « Elle est pas belle ta langue. La mienne est plus mieux, regarde. » Et sur ces bonnes paroles, elle l'imita, le laissant admirer sa langue. La grande classe cette fille, j'vous dis. Elle regarda sa tête se changer en cette moue adorable de petit chien battu. Il savait parfaitement qu'elle ne pouvait pas résister à cette tête-là. « Maieuh... Faut pas dire ça, tu sais bien que je suis un gentil bisounours ! » De nouveau, il changea d'expression pour finalement arborer son regard de psychopathe pervers, et une pensée mal placée traversa l'esprit de la blondinette, qui fut prise d'un fou rire. Elle se calma rapidement sous le regard de son meilleur ami. « Dis plutôt un baisounours, ouais ! » Encore une fois, la grande classe. En fait, cette fille est un vrai poète, n'est-ce pas ? En même temps, la poésie fait quasiment partie des gênes Fitzgerald, alors forcément... Naël passa ses bras autour du corps de la jeune femme et déposa un baiser sur son front, un sourire étirant ses lèvres. « Voilà ! Comme ça t'es ma nouvelle peluche. Puis les éclairs ils pourront plus t'atteindre maintenant. » Neela lui retourna son sourire et alla poser ses lèvres contre son cou. Aucun double sens dans son geste -quoique, d'un point de vue extérieur ...- c'est juste qu'il s'agissait de la partie la plus proche à atteindre pour elle. « Vouiii ! Comme ça je pourrais toujours rester dans ton lit. Et même qu'en plus t'es mon armure maintenant. La plus belle des armures. » Oui, elle était partie un peu loin pour son délire. Mais bon, protection, armure, tout à fait logique dans sa petit cerveau de blonde. Neela nicha sa tête dans le creux de son cou, se calant un peu plus contre son torse. Elle adorait son Naël, et encore plus quand il la prenait dans ses bras de cette manière.

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J'vous ai déjà dis que j'adore la modestie, que ça m'connait ? Bah j'vous ai mentis, parce que sérieux, je m'assume pleinement, puisque je revendique partout que je suis parfait. Demandez à Neela elle a l'habitude à force. « Sinon, tes chevilles vont bien, superman ? » A ces mots je relevais la jambe de sous la couette et inspectais ma cheville droite. « Mmmh... Oui ça a l'air d'aller, merci. » Et je lui souriais le plus innocemment du monde. J'aimais bien dire et faire de la merde, c'est bien connu. « Elle est pas belle ta langue. La mienne est plus mieux, regarde. » Juste pour l'embêter, je décidai de prendre une tête dégoûtée, genre sa langue était dégueu quoi. « Aaah... Mais aaah quoi. » Puis je lui vantais mes propriétés de bisounours supra câlin itout itout, et bien sûr fallait qu'elle me fasse une blague salace comme elle en avait le secret. La grande classe, j'vous jure. « Dis plutôt un baisounours, ouais ! » Je ris un peu, elle n'avait pas tord après tout, j'étais plutôt du genre à sauter sur tout ce qui bouge. « Aussi, mais l'un n'empêche pas l'autre ! » Et je lui tirais à nouveau la langue d'un air taquin, une manie chez moi apparemment. Puis je la pris dans mes bras et embrassais son front tendrement. Elle me rendit ma tendresse en déposant un baiser dans mon coup. Entre nous, c'était toujours comme ça. On se cherche, on se provoque, mais surtout on est toujours fourrés dans les bras l'un de l'autre. On s'aime quoi. A quel point ? J'en sais trop rien, mais j'm'en fiche. Après tout, j'échangerais contre rien au monde la relation que j'entretiens avec elle. On est les meilleurs amis du monde, parfois même plus. Mais qu'importe, tant qu'on est heureux ? « Vouiii ! Comme ça je pourrais toujours rester dans ton lit. Et même qu'en plus t'es mon armure maintenant. La plus belle des armures. » Je ris à sa remarque. Cette fille était folle. Une taré comme je les aime, comme moi quoi. « La plus sexy des armures ouais ! » Dis-je en rigolant. Puis, toujours souriant, je laissais aller ma tête sur son front, et mes yeux se perdirent dans le vague. « J'aime bien être avec toi. » En fait, plus que ça, j'adorais être avec elle, elle me faisait me sentir bien, et ça n'avait pas de prix.

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c'est bon les crêpes. j'ai envie de crêpes. on fait des crêpes ?

En le voyant vérifier que tout allait bien pour ses chevilles, Neela-Isaé ne put s'empêcher d'exploser de rire. Ils pouvaient tous les deux avoir l'air de gros gamins comme ça, et dans le fond ils étaient sans doute de grands enfants atteints du syndrome de peter pan. Mais justement, c'est probablement ce point qui faisait qu'ils s'entendaient si bien. Ce point qui permettait aux gens de dire qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes. Et la blondinette était plus qu'heureuse et fière de pouvoir dire qu'elle ressemblait beaucoup à ce beau gosse.
Son petit sourire innocent la fit fondre, comme toujours, et elle lui sourit en retour. « Aaah... Mais aaah quoi. » Elle enfonça légèrement son coude dans les côtes de son ami, arborant un air faussement outré. Il n'avait toujours pas compris que chaque partie de sa personne était parfaite ? « Eh mais vas-y ! Je te permets pas, sale mouton ! Et puis je suis sûre qu'elle te fait rêver, ma langue. » Non, Neela ne voyait absolument aucun double sens possible à ces paroles, absolument pas. Après tout, elle n'était pas l'innocence incarnée pour rien. C'était également pour ça qu'elle ne venait pas du tout de le traiter de baisounours. Qui, soit dit en passant, était une forme de de compliment parmi tant d'autres. Après tout, s'il en était un, c'est qu'il était suffisamment beau pour plaire à la gente féminine, qui n'était visiblement pas déçue du produit. Ouh là, elle venait vraiment de penser ça ? Mon dieu, pour le coup, elle avait honte. « Aussi, mais l'un n'empêche pas l'autre ! » De nouveau, Naël lui tira la langue, et de nouveau, elle se mit à rire. Il n'avait pas tord. Même si, au final, elle ne pouvait pas vraiment en juger de manière objective. « Ah ça, j'peux pas dire, étant donné que j'en connais qu'un sur les deux. » Un immense sourire étirait ses lèvres. Une perverse, elle ? Non, pas du tout voyons. Et puis de toute façon, c'était sa faute. C'était son esprit mal tourné de pervers qui avait contaminé le sien, si innocent... Bon, c'est sûr que dit comme ça, c'est pas l'affirmation la plus crédible qui soit, mais il fallait bien qu'elle trouve un coupable, et vu qu'ils sont toujours en train de se chercher, c'était parfait. « La plus sexy des armures ouais ! » Le rire communicatif du jeune homme plaqua un sourire sur les lèvres de la Fitzgerald. Certes, il n'avait pas tord. Il avait même carrément raison en fait. Mais elle n'avait pas vraiment envie que le poids de son égo surdimensionné la fasse basculer du lit. Mais bon, elle est trop gentille, alors se laissa aller. « Le plus sexy des doudous moutons aussi. » Ajouta-t-elle en rigolant. Oui, parce qu'un compliment comme ça, ça passe toujours mieux avec un petit rire. Puis elle le sentit poser sa tête sur le haut de son front, son souffle se mêlant à ses cheveux blonds. Neela ferma les yeux, appréciant ce contact si simple et pourtant si agréable. « J'aime bien être avec toi. » Un immense sourire ravi s'immisça sur le visage de la jeune femme. Elle en aurait presque rougi ! Elle se détacha de lui un instant et alla déposer un baiser sur sa joue, à la commissure de ses lèvres. Pourquoi là ? Elle n'en avait aucune idée, répondant simplement à une envie soudaine. « Moi aussi j'adore être avec toi, mon Naël d'amour. » Elle enfouit de nouveau son visage au creux de son cou, déposant ses lèvres contre sa peau.

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Pour Neela, j'ai eu comme un coup de foudre. Amical entendons-nous bien. Mais quand je l'ai vue, avec ses petites boucles blondes et son sourire niais (cc jtm) j'ai tout de suite su qu'on était faits pour s'entendre elle et moi. Qu'avec Elyas son jumeau on serait un peu comme les trois mousquetaires, inséparables... Qu'on serait toujours ensemble et que ce serait nous contre le monde. Moi j'peux pas me passer de ma danette comme elle peut pas se passer de moi (sisi je le sais, elle s'en rend peut être pas compte mais moi je le sais) et pareil avec Elyas. C'est comme ça, et on s'aime. « Eh mais vas-y ! Je te permets pas, sale mouton ! Et puis je suis sûre qu'elle te fait rêver, ma langue. » Oui bon ça a pas trop l'air comme ça mais pourtant, si vous saviez... « Ouais t'as raison elle me fait fantasmer toutes les nuits, s'tu savais c'qu'elle me fait faire... » Glauque. Je m'auto-dégoûte bordel c'pas normal ça. Mais d'un côté c'était un aspect de notre amitié, se chambrer sans cesse, puis se faire des câlins, puis des blagues salaces l'un sur l'autre. C'était comme ça entre Neela et moi, c'était cool. « Ah ça, j'peux pas dire, étant donné que j'en connais qu'un sur les deux. » Je lui fis mon petit sourire d'ange-à-qui-on-peut--pas-résister et lui rétorquai : « Si tu veux on peut s'arranger... » Ah oui puis je haussais les sourcils aussi, en mode pervers tu vois. Bah oui faut bien accompagner les paroles par les gestes non ? Non ? Bon, bref. « Le plus sexy des doudous moutons aussi. » Je rêve ou elle venait de confirmer que j'étais sexy ? Bon à part les aveugles personne ne pouvait le nier aussi. Oui la modestie quand tu nous tient. Mais même, elle venait de me faire un compliment ! Youhou, champomy ! « Les moutmout c'est sexay de toute façon... » Et par pure réflexe je glissai ma main dans ma touffe de cheveux bruns, d'où mon si charmant surnom. « Moi aussi j'adore être avec toi, mon Naël d'amour. » Elle déposa un baiser à la commissure de mes lèvres, et je fut envahis par des frissons agréables et d'un petit quelque chose que je ne m'autorisais pas de ressentir. Non, je ne devais pas éprouver autant de plaisir à l'avoir contre moi. Encore moins lorsqu'elle s'approchait si dangereusement de ma bouche. Pourtant dieu sait que j'aimais ça ! « Mmh j'aime quand tu m'appelles comme ça ! » Je décidai de laisser retomber un peu la tension qui s'était emparée de nous, de moi en tout cas, en usant de l'humour, mon arme fidèle. « J'ai pas envie de dormir. » Non, j'avais envie de rester comme ça près d'elle toute la nuit, tout le lendemain, toute la vie. J'avais pas envie que ça s'arrête, et je m'en voulais de penser ça de ma meilleure amie, parce qu'au fond de moi, je savais que ce n'était pas normal.

Oui je suis un dégueulasse, un pervers qui peut pas s'empêcher de foutre des sous-entendus sexuels à toutes ses phrases. Oui c'est bien moi, mais vous savez quoi ? J'assume ! Mais genre tellement. Je sais qui je suis puis j'm'assume, j'ai pas peur de clamer haut et fort que j'dis de la merde H24, parce que ça fait partie de moi, et que sans ça ben... j'suis plus le Naël officiel. Alors oui peut-être que j'y suis allé un peu fort avec mon soi-disant fantasme sur la langue de Neela mais au pire on s'en fout, elle me connaît assez bien pour ne pas être choquée par mes propos non ? NON ? « Raah, Naël, s'pèce de porc, c'est ignoble ! A cause de toi, je t'imagine en train de ... Oh mon dieu. Beurk beurk beurk. » J'étais explosé de rire omg. « C'est la nature babe. » Oui j'vous dis, j'ai honte de rien, et certainement pas de ça. Puis rien qu'à voir la mine dégoûtée de la pauvre petite, ça me motivais pour continuer dans ma lancée. Ouais ouais j'sais j'suis bizarre comme type. Alors j'décidai de lui proposer un "arrangement" en nature si vous voyez ce que je veux dire. « Ça dépend, tu me proposes quoi comme arrangement ? » Mouahaha la vilaine elle tente de me piéger ! On me la fait pas à moi celle-là ! « Disons que je peux te faire découvrir la face baisounours qui est en moi... » Sourire diabolique et gueule de psychopathe bonjour. J'aime y aller cash je sais. Puis là, comme toujours, la discussion a viré sur ma tignasse. Euké on voit que ça mais quant même ! « Je suis sûre que si je te lissais la tignasse, tu perdrais ta sexy-attitude... » OMG cette meuf est folle. « N'y pense même pas. » On ne touche pas à mes cheveux ! « J'aurais l'air trop con sans mes bouclettes ! T'imagines un mouton qu'on passe au défriseur ce serait trop laiiid omg. » Mais bordel j'voyais à sa petite tête de sadique que l'idée lui plaisait bien. Bon maintenant c'était décidé, j'me baladerais avec un bonnet sur la tête en PERMANENCE pour éviter les drames tu vois. Puis elle vint se blottir dans mes bras. C'était tellement bon. Elle déposa un nouveau baiser sur ma joue et j'en soupirais d'aise, un soupire venant se loger sur mes lèvres sans que je ne m'en aperçoive. « T'es mon Naël d'amour à moi et rien qu'à moi. » Je ris légèrement. « Voui ! » J'étais tellement bien, trop bien même. J'avais juste pas envie que ça s'arrête. « Moi non plus. T'es trop confortable pour que j'ose m'endormir sur toi. » Tant mieux, j'avais envie qu'on reste comme ça pour toujours. Mes pensées commençaient à m'inquiéter, vu qu'elle n'était "que" ma meilleure amie mais j'y prêtais pas plus d'attention. Peu importait en fin de compte. « Faudra que tu me fasses des câlins comme ça plus souvent mon doudou. » Je souris de plus belle : je ne demandais que ça ! « Avec plaisir, faudra que tu viennes plus souvent dans mon lit. » OUPS boulette. « Enfin j'veux dire... Venir faire un câlin tu vois. Enfin t'as comrpis quoi. » rattrapage.com, le service en ligne pour les pas doués. Mais pour faire oublier tout ça, je l'embrassais une nouvelle fois sur le front, mon sourire refusant définitivement de quitter mes lèvres.