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on vous attend déjà sur la cb, mes petits babouins kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. 4091866587 où ça ? la petite boite à malices, sur la gauche de ton écran bril
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kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère.

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T. Zara-Odalys Oxburry
T. Zara-Odalys Oxburry

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MessageSujet: kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. EmptyLun 1 Juil - 17:09


i want to feel the sunshine on my face
kathryn feat zara-odalys.

 



Le noir le plus complet. Les enfants en ont peur, car ils sont prétexte à plusieurs histoires de monstres cachés sous leur lit. Les adultes en ont peur car ils veillent sur leurs enfants, et le noir les en empêche. Mais bien souvent, ils ont toujours la possibilité de trouver une source de lumière, même minime, qui permettrait de les éclairer, de les guider. Cette possibilité-là, ça fait longtemps que je l'ai perdue. Je l'ai perdue, j'ai perdu la vue, et j'ai perdu espoir de la retrouver un jour. Je sais très bien que cela n'arrivera pas. J'ai consulté bien des médecins depuis l'accident de voitures, il y a quelques années de cela maintenant, et même s'ils ne le disent pas, je sais qu'il n'y a plus d'espoir. Le plus ironique, c'est que je n'ai même pas besoin de voir leur expression pour le savoir. Le simple tremblement de leur voix, cette once de tristesse qui la fait vibrer, me suffit amplement.
Et ce matin-là, comme tous les autres, n'échappa pas à la règle. Je venais d'ouvrir les yeux, et pourtant, j'étais plongée dans le noir. Encore et toujours. Je pouvais sentir les rayons du soleil filtrant à travers ma fenêtre, chauffant ma peau de porcelaine. Et pourtant, rien. Toujours ce même noir monotone et oppressant qui était devenu ma routine.
Je sortis les pieds de sous ma couette et les posais prudemment au sol, ma main tâtonnant pour attraper ma canne sur la table de chevet. Ma canne. Certainement ce que j'aimais le moins. Je détestais le bruit qu'elle faisait encore plus que son contact glacial. Je la déployais d'un coup sec, habituel, automatique. Avant même avoir fait un pas, j'entendis Speranza, mon labrador, japper pour me dire bonjour, et un sourire amusé étira mes lèvres. « Oui ma belle, moi aussi je suis heureuse de te voir. » Je tendis le bras vers elle, et elle vint aussitôt se frotter contre mes jambes, me laissant la caresser. Un sourire étira mes lèvres quand une pensée pour le moins ironique me traversa l'esprit. Elle était mes yeux, et je la touchais du bout des doigts. Je chassais cette pensée d'un mouvement de tête et m'activais, sachant que Kathryn devait me rejoindre dans la matinée. Elle m'avait envoyé un message la veille pour m'avertir de sa venue, et il était absolument inutile de préciser que j'en étais heureuse. La compagnie d'Ashish m'était fort agréable, c'est sûr, mais il ne valait pas celle de ma meilleure amie. Je descendis les escaliers avec ma prudence habituelle pour rejoindre la cuisine. Le rez-de-chaussée était fort calme, aussi, je me permis d'appeler Ashish. Ne recevant pas de réponse de sa part, j'en conclus qu'il devait être allé voir sa mère ou sa sœur. Ça m'étonnait un peu, puisqu'il ne m'avait pas prévenue, mais cela ne m'empêcha pas pour autant de préparer mon petit déjeuner. Le plus dur fut de trouver la brique de lait dans la  porte du frigo, mais je réussis finalement à l'attraper, et m'installais dans le salon, en face de la télé. Ça pouvait paraitre vraiment étrange pour une aveugle de vouloir regarder la télé, mais c'était là une habitude que j'avais gardée.
Je terminais rapidement mon bol, avant de remonter à l'étage, histoire de prendre une bonne douche. L'eau trop chaude me fit le plus grand bien tout en achevant de me réveiller. J'enfilais par la suite un short et un crop top qui laissait mon épaule gauche dénudée. Je n'avais aucune idée du résultat, mais je préférais m'imaginer qu'il était concluant, surtout que la sonnette venait de retentir dans la villa. J'attrapais de nouveau ma canne blanche, et me dépêchais de descendre les escaliers, manquant de me ramasser à plusieurs reprises, pour aller ouvrir la porte. Je tâtonnais un instant pour trouver la poignée et ouvrir le battant. Je m'appuyais sur ma canne, mon labrador derrière mes jambes, le regard dans le vague. « Kathryn ? C'est toi ? »


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Kathryn M. Wright
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KATHRYN Ҩ life is a rollercoaster ride.
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MessageSujet: Re: kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. EmptyMer 3 Juil - 19:36


i want to feel the sunshine on my face.



DRIIIING !
Ce son strident fut la première chose que j'entendis lorsque je me réveillai. A vrai dire, c'était comme tous les jours, puisque c'est le joli son de mon réveil qui retentit tous les matins. Blottie sous la couette, je n'avais aucune envie de me lever. Je commençai à en avoir assez de mon train-train quotidien. C'était tous les jours la même chose, il n'y avait jamais rien de nouveau. Travail, et encore travail. Heureusement,  mon job n'était pas si déplorable que ça. Puis, soudain, je réalisai.

« Mais bien sûr ! On est samedi. Je vais voir Zara ! »


Tout à coup beaucoup plus en forme, je me redressai avec un peu plus de motivation. Ma chatte, Meow, vint me saluer en se frottant contre mes jambes, ce qu'elle faisait depuis maintenant deux ans. Cela faisait deux ans que je l'avais trouvée. Elle était encore un petit chaton, lorsque je l'avais recueillie, toute tremblante dans mon jardin.
Je descendis dans la cuisine et engloutis mon petit-déjeuner en quelques bouchées, tout en allumant la télévision de l'autre main. Je détestais le silence, et cela me stressait lorsqu'il n'y avait aucun son dans la maison. Mes céréales terminées, je fonçai dans la salle de bain me refaire une petite beauté. Je me maquillais un minimum, mais ça se voyait pour autant. Je savais que Zara ne pouvait pas me voir, mais elle avait toujours adoré se faire belle. Lorsque nous étions des enfants, nous passions des heures devant le miroir à jouer à être la plus belle. Mais cela, c'était avant. Avant ce pitoyable accident qui lui coûta la vue, et la vie de son père.
De retour dans ma chambre, je décidai de mettre une robe blanche, toute simple, mais jolie. Je m'attachai rapidement les cheveux en queue de cheval, me saisis de mon sac à main, et sortis de chez moi en trombe. C'est que j'étais pressée de voir ma meilleure amie. J'étais si bien avec elle - et heureusement, elle habitait juste à côté de chez moi. Arrivée devant la porte, je sonnai. Quelques secondes passèrent, et la porte s'ouvrit, et mon amie apparut, son beau labrador sur les talons.

« Kathryn ? C'est toi ? »


Je souris et me jettai dans ses bras, tout en prenant bien soin d'écarter sa canne. Bien qu'elle ne pouvait pas voir ce qui l'entourait, elle était toujours magnifique, et s'habillait avec classe, même à l'aveugle. J'ai toujours senti qu'elle était faîte pour travailler dans la mode.

« Zara ! Comme je suis contente de te voir ! Comment vas-tu ? »


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T. Zara-Odalys Oxburry
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MessageSujet: Re: kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. EmptyJeu 4 Juil - 17:05


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L'une des pires choses pour moi, liées à ma perte de vue, était sans doute de ne plus savoir à quoi je ressemblais. Je ne me souvenais que vaguement des traits que j'arborais avant l'accident, mais je n'avais aucune certitude quant à mon visage, aujourd'hui. Je passais souvent des heures à laisser courir mes doigts sur mes courbes, ou à demander à Ashish de me dire à quoi je ressemblais, pour m'imaginer de quoi je pouvais bien avoir l'air. Mais c'était là la seule chose que je pouvais faire. Imaginer. Au début, je m'en fichais pas mal, puisque plus rien n'avait vraiment d'importance à mes yeux. Et puis Ashish, ce garçon sans qui je ne serais quasiment rien, était arrivé, et soudainement, je rêvais de savoir à quoi je ressemblais. Il m'avait plusieurs fois assuré que j'étais belle, mais c'était loin d'être suffisant à mes yeux, bien que cela me fasse énormèment plaisir, pour ne pas dire que ça me gonflait complètement le coeur.  
Mais aujourd'hui, là, tout de suite, ça n'avait pas vraiment d'importance. Pas que ça ne me dérangerait pas de débarquer devant Kathryn en pyjama, bien qu'elle m'ait déjà vue dans une telle tenue, mais ça me semblait moins grave. Premièrement parce qu'elle était une femme, deuxièmement parce qu'elle était ma meilleure amie, et troisièmement, parce qu'elle était Kathryn, tout simplement.
Aussi, bien que je n'étais pas maquillée -une entreprise un peu trop périlleuse si vous voulez mon avis- et que je priais intérieurement pour que mes cheveux ne partent pas dans tous les sens, un immense sourire étira mes lèvres lorsqu'elle me prit dans ses bras, prenant bien soin d'écarter cette (fichue) canne. « Zara ! Comme je suis contente de te voir ! Comment vas-tu ? » Je la lâchais pour refermer la porte, mon petit sourire ne quittant pas mes lèvres. Kathryn était restée la même avec moi, elle ne cherchait pas à prendre des pincettes ou quoi que ce soit pour ne pas me blesser. La plupart des gens rechignaient à employer tout le vocabulaire s'approchant plus ou moins du terme "voir", préférant me dire qu'ils étaient heureux de me retrouver ou autres. Alors qu'elle, elle s'en fichait. Et, c'était sans doute étrange à dire, mais ça me faisait plaisir. Ça me faisait plaisir parce que l'espace d'un instant, on me traitait comme une personne normale, on oubliait ce handicap qui était mien et le resterait. Et c'était sans doute pour ça que j'appréciais toujours autant ses visites. Pour ça, et parce qu'elle était ma meilleure amie, bien entendu. « Il fait beau apparemment, et puis tu es là, alors je ne peux que bien aller ! Et toi, comment tu vas ma belle ? » Sans attendre sa réponse, je passais mon bras sous le sien d'un geste habituel et l'amenait vers le salon d'un pas prudent.


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Kathryn M. Wright
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MessageSujet: Re: kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. EmptyVen 5 Juil - 16:22


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Cela me faisait vraiment plaisir d'être là, de la voir sourire comme ça, d'être heureuse. Elle était ma meilleure amie, et j'adorais passer du temps avec elle. Normal, me diriez-vous. Des meilleures amies doivent se comporter comme tel, c'est bien logique. Mais depuis son accident, tout avait changé - absolument tout, sauf notre amitié. Car oui, notre amitié, elle était vraie, et elle résistait à toutes les épreuves. Justement, cette épreuve-ci n'avait que renforcé le lien fort qui nous unit. C'est pour cela que je la pris dans mes bras et lui demandais comment elle allait. Elle répondit positivement - oui, ma Zara était toujours de bonne humeur, peut importe ce qui se passait - et m'entranaît dans le salon d'un pas prudent, mais sûr. D'un coup de pied discret, je refermais la porte. Un sourire amusé passa sur mes lèvres et je ricanai gentiment.

« On est bizarre, hein, ma Zara ? C'est toi la fille aveugle, et c'est toi qui me guide. On ne nous changera jamais. »


C'est vrai que le mot ''aveugle'' était dur, mais quoi, il ne faut pas se voiler la face non plus. Et puis après tout, je sais que mon amie en a marre des gens qui rechignent avec des petits mots du vocabulaire de la vue. J'ai toujours été directe, avec n'importe qui. Je suis comme ça, je ne changerais pas. Et puis au fond, elle savait que cela n'était pas méchant. C'était juste la vérité, voilà tout.
Je nous dirigeai vers le canapé du salon, où nous nous asseyâmes, son adorable chien nous suivant. Je m'écroulai sur le canapé comme un sac de patate et soupirai.

« Alors ma cocotte, quoi de neuf ? »


Avec Zara, j'adorais discuter des derniers potins, de la pluie et du beau temps, ou même des histoires et anecdotes de grand-mère. Je ne m'ennuyais jamais avec elle, c'était un truc de dingue. Elle savait toujours quoi dire pour mettre de l'animation.

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MessageSujet: Re: kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. EmptySam 6 Juil - 20:36


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Suite à mon accident, j'avais non seulement perdu la vue, mais aussi le sourire. Mon père était mort, la seule chose que je pouvais voir était le noir le plus complet, et je ne voyais vraiment pas comment ni pourquoi je devrais me dire que j'avais de la chance d'être encore en vie, alors que celle-ci ne serait plus jamais comme avant. J'avais passé des jours et des jours enfermée dans ma chambre, à me morfondre, refusant de parler à qui que ce soit. Mais Kathryn était là. Kathryn était là pour moi, comme toujours. Elle m'avait aidée à comprendre que ce n'était pas la fin du monde, elle m'avait aidée à accepter ça, mais surtout, elle m'avait aidée à retrouver le sourire. Aujourd'hui encore, elle était l'une des rares personnes qui réussissaient à me redonner la joie de vivre et à me remonter le moral quand je me sentais au plus bas. Et autant dire que c'était arrivé plus d'une fois. Mais je savais qu'elle serait toujours là pour moi, tout comme je serais toujours là pour elle.  
Après avoir passé mon bras sous celui de ma Kathryn, je l'emmenais naturellement dans le salon, précédée par ma canne blanche. Ma jolie brune ne cherchait pas à me guider, sachant que je connaissais la route, mais surtout, que je ne me gênerais pas pour lui dire que ce n'était pas nécessaire. De toute façon, ce n'était pas le genre de choses qu'elle faisait avec moi. Je veux dire, bien évidemment qu'elle s'inquiétait pour moi -du moins, je l'espère- et qu'elle cherchait parfois à m'aider quand elle voyait que je galérais, mais la plupart du temps, elle me laissait faire toute seule. Et dans ces moments-là, j'avais l'impression d'être on ne peut plus normale, chose que j'adorais. Me sentir normale. Quelque chose de difficile quand vous sentez tous les regards posés sur vous, la petite aveugle frêle et fragile qui ne peut rien faire sans sa canne. « On est bizarre, hein, ma Zara ? C'est toi la fille aveugle, et c'est toi qui me guide. On ne nous changera jamais. » Un immense sourire amusé étira mes lèvres. Elle n'avait pas tord, c'est vrai que ça aurait pu paraitre bizarre. Mais nous l'étions tous de toute façon, non ? On était tous bizarres, chacun à notre manière. Et certaines personnes, comme nous deux, l'étions un peu plus que les autres, voilà tout. « Nan, mais c'est juste que je suis beaucoup plus douée que toi, cherche pas ma Kathou. » lançais-je en rigolant doucement. Moi, modeste ? Mais tout à fait. Modestie est mon deuxième prénom, c'est bien connu. Non je rigole, autant pour l'histoire de la modestie que pour le reste. Je suis juste toujours comme ça quand ma Kathryn est dans le coin, c'est plus fort que moi. Kathryn qui nous dirigeait d'ailleurs vers le canapé. Je la lâchais pour la laisser s'asseoir -ou plutôt s'écrouler, vu le bruit- sur le canapé, avant de l'imiter avec un peu plus de délicatesse dirons-nous. En fait, c'était surtout que j'avais peur de me ramasser par terre, et que je voulais limiter les dégâts si jamais ça arrivait. « Alors ma cocotte, quoi de neuf ? » Question habituelle. Je savais toujours que c'était l'une des premières choses qu'elle me demandait, et pourtant, je ne savais jamais par où commencer. Pas non plus que ma vie soit passionnante et plus que remplie -bah ouais, je suis aveugle et donc assez limitée, si vous voyez ce que je veux dire. Mais je veux dire par là que je ne savais jamais par quelle catégorie de "quoi de neuf" commencer. « Pas grand chose. Ma mère est encore partie pour un petit moment, à cause de la société. Los Angeles cette fois, je crois. Du coup je passe la majeure partie de mon temps ici avec Ashish, qui est actuellement ... quelque part. » Ashish. Un sujet pour le moins intéressant, si vous voulez mon avis. Et encore plus quand il n'était pas dans les parages pour écouter ce qu'on pouvait bien dire de lui.


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MessageSujet: Re: kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. kathryn & zara + c'est lorsque la lumière s'éteint autour de nous, que l'on comprend à quel point elle nous est chère. EmptyMer 17 Juil - 19:27


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Je souris. C'était presque prévisible. Zara avait sûrement dû préparer sa réponse, et si ça ne l'était pas, elle avait sûrement deviné ce que sa meilleure amie allait lui demander. En effet, j'avais toujours l'habitude de démarrer mes conversations avec mon fameux « quoi de neuf ? »
Mon amie me répondit que sa mère était encore partie, à cause de la société, à la cité des anges, cette fois-ci. Puis elle m'indiqua qu'elle passait la plupart de son temps avec sa "nounou pour aveugles", Ashish. Ah, ce cher Ashish. A cette pensée, mon sourire s'étira encore plus. Zara m'avait toujours assuré qu'Ashish n'était que sa nounou, devenu un bon ami, mais au fond de moi, je savais qu'elle l'appréciait beaucoup plus, et qu'elle le considérait bien plus qu'un ami. Justement, ces joues rosirent lorsqu'elle le mentionna. Amusée, j'en profitais pour lui planter une petite pique.

« Il me semble qu'il est allé retrouver la jeune fille blonde, là, qu'il voit tous les week-end. C'est tellement romantique, comment ils se regardent ! Elle s'appelle Stacey, je crois. Tu vois c'est qui ? »


J'adorais taquiner ma meilleure amie. Bien sûr, tout ce que je disais n'avait rien de méchant, je voulais juste voir sa réaction. Et puis quand je lui dirais que c'était une blague, elle serait tellement soulagée. C'est vraiment cool, cette sensation. Savoir qu'une de nos plus grandes peurs s'était réalisée, mais qu'en fait, elle s'avérait fausse. Car évidemment, Ashish n'était pas allé retrouvé une jeune fille blonde, et il ne la voit encore moins tous les week-end. Sans parler qu'elle ne s'appelle pas Stacey. Enfin si, par coïncidence, tout ce que je disais était vrai, il serait temps que j'aille tenter ma chance au loto.

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